Un morceau choc qui secoue la scène rap
L’artiste X-time vient de lâcher une bombe dans le paysage rap avec un titre entièrement consacré à clasher Axel Merryl. Ce morceau, d’une violence verbale rare, marque un tournant dans la rivalité entre les deux artistes et promet de faire couler beaucoup d’encre dans les prochains jours.
Dès l’intro : Aucune pitié
X-time ne perd pas de temps et attaque frontalement dès les premières secondes. Il remet en question la qualité musicale de son adversaire avec des termes crus et sans détour. Le rappeur suggère qu’Axel Merryl souffre d’un manque cruel de conseillers compétents dans son entourage, ce qui expliquerait selon lui la médiocrité de ses productions.
Cette approche directe et sans filtre donne le ton de l’ensemble du morceau : X-time n’est pas venu pour faire dans la dentelle.
L’affaire du casino : Une révélation explosive
L’un des moments les plus marquants du titre concerne ce que X-time appelle « l’affaire du casino ». Le rappeur interpelle directement Axel Merryl en lui demandant pourquoi il ne raconte pas au public ce qui s’est réellement passé lors de cet événement.
Selon X-time, lors d’une performance commune, Axel Merryl se serait fait « voler la vedette ». Le rappeur affirme avoir encore les preuves et les notes de cette soirée, où plus de la moitié de la salle n’attendait apparemment que le Adjapiano. Cette révélation vise à démontrer que le succès d’Axel Merryl serait surfait et que le vrai public préfère voir ce jour là les gars du Adjapiano sur scène
Attaques sur l’authenticité et la crédibilité
X-time ne se contente pas d’attaquer la musique de son rival. Il s’en prend également à son authenticité en tant qu’artiste :
Sur la stratégie commerciale : Le rappeur accuse Axel Merryl d’avoir dû « se travestir » pour obtenir ses abonnés, suggérant que son succès serait artificiel et calculé plutôt que naturel.
Sur l’impact réel : X-time revendique avoir « un vrai public qui s’accroît » de manière organique, contrairement à son rival qui, selon lui, achèterait son succès et même ses trophées.
Sur les réseaux sociaux : L’artiste souligne qu’Axel Merryl n’aurait aucun impact réel sur les réseaux et que ses concepts ne fonctionneraient pas.
La malédiction sportive : Quand Axel Merryl porte la poisse
Dans une séquence particulièrement mordante, X-time développe ce qu’il appelle « la malédiction Axel Merryl ». Le rappeur énumère avec ironie les équipes pour lesquelles son rival a chanté, soulignant un détail troublant : toutes ont été éliminées par la suite.
Le Barça : Axel Merryl a chanté pour le club catalan, qui s’est fait éliminer.
Coton Sport : L’équipe camerounaise a également connu l’élimination après qu’Axel ait chanté pour elle.
Les Guépards du Bénin : La sélection nationale béninoise n’a pas échappé à la règle et s’est fait éliminer à son tour.
Pour X-time, cette série d’échecs n’est pas un hasard. Il suggère qu’Axel Merryl porterait littéralement la poisse aux équipes qui font appel à lui, transformant chaque hymne en présage de défaite. Cette accusation, aussi drôle que cruelle, vise à ridiculiser son rival en le présentant comme un porte-malheur ambulant dont même les clubs de football devraient se méfier.
Cette attaque est particulièrement vicieuse car elle touche à un aspect commercial important : les collaborations avec des marques et des équipes sportives. En associant publiquement Axel Merryl à l’échec sportif, X-time pourrait nuire à ses futures opportunités dans ce domaine lucratif.
La question de l’argent et de la loyauté
Un autre angle d’attaque concerne la gestion financière et la loyauté. X-time reproche à Axel Merryl de dépenser de l’argent pour des trophées et pour maintenir une image, alors que « les gars autour de lui ont tous faim ». Il l’accuse d’être incapable de soutenir réellement ses proches et de ne pas pousser ses collaborateurs.
Le rappeur mentionne également des montants spécifiques (« caché 4 millions ») pour suggérer des incohérences dans la gestion de carrière de son rival.
Comparaisons et inspirations volées
X-time n’hésite pas à comparer Axel Merryl à d’autres artistes, mais toujours de manière dégradante. Il suggère que son rival serait un « voleur d’inspiration » qui tenterait d’imiter de grands artistes comme Michael Jackson sans avoir ni le talent ni les moyens de ses ambitions.
Le rappeur accuse également Axel Merryl de jouer constamment à la victime (« victimo ») et de se concentrer sur du divertissement superficiel plutôt que sur une vraie démarche artistique.
Critique du contenu artistique
L’une des critiques les plus sévères porte sur la profondeur artistique. X-time affirme qu’il n’y a « aucune profondeur » dans la musique d’Axel Merryl, que ses sons sont « éclatés » et que ses fans seraient « aveugles », ce qui expliquerait pourquoi il devrait leur « acheter de la vie ».
Le rappeur va jusqu’à qualifier toute la carrière de son rival de « standup », suggérant qu’Axel Merryl serait davantage un comédien qu’un vrai artiste, bon uniquement pour « distraire les vrais artistes ».
Une domination affirmée
Tout au long du morceau, X-time se positionne en supérieur hiérarchique, allant jusqu’à se qualifier de « grand papa » face à Axel Merryl qu’il compare à « une fourmi ». Cette métaphore générationnelle vise à établir une domination non seulement artistique mais aussi symbolique.
Le rappeur affirme prendre « 10 000 pour se faire rigoler » et compare son son à de « l’alcool » qu’Axel Merryl va devoir « picoler », suggérant que son rival sera forcé de consommer et d’absorber cette défaite.
Un objectif clair : Marquer l’histoire
Dans les dernières lignes, X-time révèle son ambition : il ne s’agit pas seulement d’un beef passager, mais d’une volonté de « marquer l’histoire ». Le rappeur oppose le côté éphémère et superficiel de la carrière d’Axel Merryl à sa propre démarche qu’il veut pérenne et mémorable.
La métaphore finale est brutale : X-time affirme « pisser » sur son rival et sa carrière, et « tirer la chasse », symbolisant l’élimination définitive qu’il souhaite infliger à Axel Merryl.
