À mesure que les élections législatives et communales du 11 janvier 2026 approchent au Bénin, certains candidats occupent l’espace médiatique avec fracas, tandis que d’autres occupent l’espace stratégique avec discernement. Jérémie Adomahou, député sortant et candidat sur la liste de l’Union Progressiste Le Renouveau (UPR) dans la 12ème circonscription électorale (Lalo, Toviklin et Dogbo), appartient incontestablement à la seconde catégorie. Peu exposé dans les polémiques, rarement attaqué frontalement, mais constamment présent dans les équilibres politiques réels de sa circonscription et au-delà. Ce silence relatif autour de sa personne n’est certainement pas un hasard. Voici sept vérités que beaucoup connaissent dans les cercles politiques, mais que peu osent évoquer publiquement.
Vérité n°1 : Il fait gagner la majorité des postes nominatifs pour les membres de son parti
Dans les coulisses du pouvoir, là où se décident réellement les nominations stratégiques et les attributions de postes clés, Jérémie Adomahou s’est imposé comme un acteur incontournable. Cette réalité, rarement évoquée publiquement mais parfaitement connue des militants de l’UPR, constitue l’un de ses atouts politiques les plus puissants.
Grâce à son influence auprès des cercles décisionnels, à sa proximité avec le gouvernement et à sa capacité de négociation discrète mais efficace, il a permis à de nombreux membres de son parti d’obtenir des postes nominatifs stratégiques dans l’administration publique, les entreprises d’État et les institutions nationales. Cette capacité à « placer » les siens n’est pas anodine : elle crée de la reconnaissance, génère de la loyauté et renforce considérablement le réseau d’influence du parti au sein de l’appareil d’État.
Pour les militants et cadres de l’UPR, avoir un député capable de transformer une candidature en nomination effective représente une valeur politique inestimable. C’est cette efficacité concrète, bien plus que les discours, qui forge les fidélités durables et qui explique en partie le soutien solide dont il bénéficie au sein de sa formation politique.
Vérité n°2 : Une expérience politique concrète que beaucoup lui envient
Avec trois mandats consécutifs à l’Assemblée nationale (2015, 2019 et 2023), Jérémie Adomahou n’est plus en phase d’apprentissage politique. Son parcours parlementaire lui a permis d’acquérir une expérience politique concrète et éprouvée, faite de succès certes, mais aussi d’enseignements précieux tirés des limites et des réalités du système parlementaire béninois.
Il connaît les rouages de l’Assemblée nationale, maîtrise les codes du travail législatif et, surtout, il sait ce qui fonctionne réellement dans l’action publique et ce qui ne fonctionne pas. Cette lucidité pragmatique, forgée par le terrain et l’exercice concret des responsabilités, le distingue nettement de profils encore dans la phase d’expérimentation ou d’apprentissage des mécanismes parlementaires. Alors que certains candidats découvrent encore les subtilités du travail législatif, lui en maîtrise déjà les pièges, les opportunités et les leviers d’influence. Cette maîtrise technique, rarement spectaculaire mais toujours déterminante, explique pourquoi il est souvent associé aux dossiers sensibles et sollicité pour des arbitrages complexes au sein de son parti.
Vérité n°3 : Un médiateur capable de régler les tensions internes
Dans tout parti politique, les désaccords et les tensions existent inévitablement. La vraie différence se fait entre les acteurs qui les aggravent par ego ou maladresse, et ceux qui savent les canaliser, les apaiser et les transformer en consensus constructif.
Jérémie Adomahou fait clairement partie de cette seconde catégorie d’hommes politiques. Il possède cette capacité rare de régler des problèmes internes sans bruit médiatique, par le dialogue patient, l’écoute sincère et la recherche méthodique de compromis acceptables. Au sein de l’UPR, cette aptitude à la médiation et à la gestion apaisée des conflits internes est particulièrement appréciée. Elle contribue à la solidité organisationnelle du parti et à la cohésion nécessaire pour gagner les élections. Cette compétence, rarement mise en avant dans les discours de campagne, est pourtant essentielle à la stabilité et à l’efficacité d’une formation politique.
Vérité n°4 : Son humilité, un atout majeur dans un monde d’ego
À contretemps d’une époque politique souvent marquée par l’ego surdimensionné, les postures arrogantes et les certitudes affichées, Jérémie Adomahou cultive une humilité assumée et remarquée par ceux qui le côtoient.
Il écoute attentivement avant de décider, consulte largement avant d’imposer une direction, et reconnaît volontiers ne pas détenir toutes les réponses. Cette posture crée naturellement de la confiance, aussi bien chez les militants de base que chez les partenaires institutionnels et les leaders d’opinion de sa circonscription. Loin d’être une faiblesse, cette humilité constitue paradoxalement l’une de ses plus grandes forces politiques. Elle lui permet d’être mieux informé des réalités du terrain, mieux entouré par des collaborateurs loyaux, et donc plus efficace dans l’action. Dans un contexte où de nombreux élus se déconnectent progressivement de leur base, cette qualité humaine fait toute la différence.
Vérité n°5 : Une proximité stratégique avec le gouvernement
Ce point est rarement évoqué publiquement dans les débats politiques, mais il est parfaitement connu de tous les acteurs politiques avertis : Jérémie Adomahou entretient une relation de travail étroite et constructive avec les cercles gouvernementaux et les instances du pouvoir exécutif.
Cette proximité institutionnelle n’est ni symbolique ni accidentelle. Elle résulte de sa longévité parlementaire, de sa fiabilité politique et de son appartenance à la majorité présidentielle à travers l’UPR. Concrètement, cette position privilégiée peut se traduire par des retombées tangibles pour la 12ème circonscription électorale : facilitation de projets de développement local, arbitrages favorables dans l’allocation de ressources publiques, priorisation administrative des dossiers de la circonscription, ou encore accès direct aux décideurs pour faire remonter rapidement les préoccupations des populations de Lalo, Toviklin et Dogbo.
En politique, l’accès aux centres de décision compte souvent autant, sinon plus, que les bonnes intentions. Un député capable d’obtenir une audience rapidement auprès d’un ministre ou d’un directeur général d’administration publique pour débloquer un dossier vaut plus qu’un orateur brillant sans réseau d’influence. Cette réalité pragmatique, ses adversaires la connaissent parfaitement, même s’ils préfèrent ne pas trop l’évoquer publiquement.
Vérité n°6 : Rien d’important ne se passe dans la circonscription sans qu’il le sache
Aujourd’hui, dans la 12ème circonscription électorale, peu d’événements politiques, sociaux ou communautaires significatifs échappent à l’attention de Jérémie Adomahou. Cette réalité n’est pas le fruit du hasard, mais le résultat d’un travail méthodique et constant.
Grâce à un réseau d’informateurs solide et diversifié, à une présence physique continue sur le terrain malgré ses responsabilités parlementaires, et à une écoute permanente des préoccupations locales, il est informé en temps réel des réalités de Lalo, Toviklin et Dogbo. Qu’il s’agisse de tensions communautaires naissantes, de problèmes d’infrastructures, de revendications professionnelles ou de dynamiques politiques locales, cette connaissance fine du pouls de sa circonscription lui permet d’anticiper les crises, d’alerter les autorités compétentes et d’agir rapidement avant que les problèmes ne s’enveniment.
Cette intelligence territoriale, construite patiemment au fil des années et des mandats, constitue un avantage concurrentiel majeur dans une compétition électorale. Elle témoigne également d’un ancrage réel et d’une communion effective avec les populations, loin des candidats parachutés qui découvrent leur circonscription uniquement en période électorale.
Vérité n°7 : Son absence créerait un vide difficile à combler
C’est sans doute la vérité la plus dérangeante et la plus inconfortable pour ses adversaires politiques. Derrière les critiques feutrées et les tentatives de minimisation de son rôle, beaucoup d’acteurs politiques lucides savent pertinemment qu’un éventuel départ de Jérémie Adomahou de la scène parlementaire laisserait un vide stratégique, politique et relationnel considérable.
Son expérience parlementaire de près de dix ans, sa maîtrise des équilibres internes de son parti, sa capacité de médiation et de régulation des tensions, sa proximité efficace avec le gouvernement, sa connaissance intime du terrain et de ses réalités, ainsi que ses réseaux d’influence tant au niveau national qu’international (notamment à travers sa présidence du réseau des parlementaires africains pour l’évaluation du développement), forment un ensemble de compétences et de ressources politiques particulièrement rare.
Remplacer ce profil complet et éprouvé ne serait pas une opération simple ou rapide. En politique, ce sont souvent ces profils structurants qu’on sous-estime ou qu’on critique par facilité… jusqu’au jour où ils ne sont plus là et où leur absence se fait cruellement sentir. Cette réalité, ses concurrents la perçoivent clairement, même s’ils se gardent bien de l’admettre publiquement.
Les populations de Lalo, Toviklin et Dogbo auront désormais toutes les cartes en main pour faire un choix éclairé entre les promesses bruyantes et l’efficacité prouvée, entre les nouveaux venus enthousiastes et l’expérience confirmée. Le verdict des urnes dira si l’électorat de la 12ème circonscription privilégie la continuité stratégique ou le pari du changement.





