Dans une sortie remarquée, Sèdami MEDEGAN FAGLA, Ministre Conseillère à l’Enseignement Supérieur et à la Recherche Scientifique, n’a pas mâché ses mots à l’endroit de l’ancien président Boni Yayi. Elle dénonce avec fermeté son incapacité chronique à assumer ses responsabilités.
Un constat accablant sur 10 ans de gestion
« Pendant les 10 ans de sa gestion, de 2006 à 2016, s’il y a une chose qui a marqué tout le monde, c’est le clanisme, le régionalisme et l’ethnocentrisme« , rappelle la Ministre Conseillère. Une décennie qui a profondément divisé le pays, laissant des cicatrices encore vives dans le tissu social béninois.
2025 : L’histoire se répète
Aujourd’hui en 2025, l’ironie est à son comble. Sèdami Medegan Fagla souligne que « maintenant, les cadres du parti dont il a repris les rênes – car il estimait que celui qui était alors à sa tête ne pouvait le diriger du fait que ce dernier avait pour principal tare de n’être pas de la bonne région – démissionnent en dénonçant les mêmes pratiques. »
Et la réaction de l’intéressé ? « Il dit que c’est la faute de Patrice Talon« , s’indigne la Ministre Conseillère.
L’éternel syndrome de la victime
« Rien n’est jamais de sa faute à lui, tout est toujours de la faute de l’autre« , martèle Medegan Fagla. Elle poursuit : « Ainsi dirigea-t-il le pays pendant 10 ans en rejetant tous les tares et abus de sa gestion sur les autres. »
Face à cette attitude qu’elle juge inacceptable pour un leader politique, la Ministre Conseillère pose une question frontale et sans détour :
« Ma question est : à quel moment l’esprit de responsabilité va-t-il enfin le gagner !!!??? »
Un appel à la responsabilité
Par cette sortie, Sèdami Medegan Fagla interpelle non seulement l’ancien président, mais aussi l’opinion publique béninoise sur l’importance de la responsabilité en politique. Car sans capacité à assumer ses erreurs, aucune réconciliation ni aucun progrès réel n’est possible.





