20 règles de grammaire à connaître absolument !

Maîtriser les subtilités de la grammaire française est essentiel pour s’exprimer correctement et éviter les erreurs courantes. Voici une compilation des 20 règles de grammaire indispensables à connaître, avec des exemples concrets et des astuces pratiques.

1. La conjonction « bien que » : Toujours suivie du subjonctif

La conjonction « bien que » est utilisée pour exprimer une concession, c’est-à-dire une idée contraire ou inattendue. Elle indique qu’une action est réalisée malgré un obstacle ou une opposition. En français, « bien que » est systématiquement suivie du subjonctif, car cette conjonction introduit une action qui n’est pas totalement affirmée, mais en balance avec un fait.

• Exemple 1 : Bien qu’il soit malade, il est allé travailler.
  • Ici, le subjonctif « soit » est utilisé après « bien que » pour montrer que l’action de travailler est réalisée en dépit de l’état de maladie.
• Exemple 2 : Je n’ai pas envie de sortir bien qu’il fasse très beau.
  • Le subjonctif « fasse » est nécessaire car l’action de sortir est contrariée par le fait qu’il fasse beau.

Astuces supplémentaires :

• La conjonction « bien que » peut également être suivie d’un participe présent, d’un participe composé ou d’un simple adjectif, mais ces usages sont plus littéraires.
  • Bien qu’ayant un bon niveau en français, Paul préfère parler anglais. (participe présent)
  • Je n’ai pas trouvé d’expression équivalente, bien qu’ayant cherché. (participe composé)
  • Bien que malade, je suis allée travailler. (adjectif)

À retenir : Utilisez toujours le subjonctif après « bien que » pour marquer une opposition ou une concession.

2. Participe passé ou infinitif ?

En français, une confusion fréquente survient entre l’infinitif (verbe en -er) et le participe passé (verbe en -é), notamment pour les verbes du premier groupe. Pour éviter les erreurs, il est utile de remplacer le verbe par un verbe du troisième groupe (comme « mordre » ou « vendre ») pour déterminer la forme correcte.

• Exemple 1 : Elle s’est fait renvoyer la semaine dernière.
  • Test : Remplacez « renvoyer » par « mordre ». On peut dire Elle s’est fait mordre et non Elle s’est fait mordu. Donc, « renvoyer » doit rester à l’infinitif, car il suit « fait ».
• Exemple 2 : Il est aimé de tout le monde.
  • Test : Remplacez « aimé » par « mordu ». On peut dire Il est mordu de tout le monde, ce qui confirme qu’il s’agit du participe passé, qui s’accorde ici en genre et en nombre avec le sujet « il ».

Astuces :

• Infinitif : Utilisé lorsque le verbe est directement relié à un autre verbe (par exemple après « faire »).
• Participe passé : Utilisé comme adjectif ou pour les actions passées et s’accorde avec le sujet dans les formes passives ou composées.

À retenir : Utilisez l’astuce de substitution par un verbe du troisième groupe pour déterminer si la terminaison doit être « -er » ou « -é ».

3. L’accord d’un nom après un nombre

En français, les règles de pluriel s’appliquent dès que le nombre est supérieur ou égal à 2. Toutefois, si le nombre est inférieur à 2 (comme 1 ou 1,5), le nom reste au singulier. Cette règle peut être trompeuse, surtout lorsque le nombre est un chiffre décimal.

• Exemple 1 : J’ai marché pendant 10 kilomètres.
  • Le nombre 10 est supérieur à 2, donc « kilomètres » prend la marque du pluriel.
• Exemple 2 : Il a gagné 1,5 million d’euros au loto.
  • Bien que 1,5 soit supérieur à 1, il est inférieur à 2. « Million » reste donc au singulier.

Astuce :

• Si le nombre est un entier supérieur ou égal à 2, on met le nom au pluriel.
• Pour les nombres décimaux inférieurs à 2, on garde le nom au singulier.

À retenir : Appliquez le pluriel uniquement lorsque le nombre est entier et supérieur ou égal à 2.

4. Quand utiliser « être » ou « aller » ?

Les verbes « être » et « aller » peuvent parfois être confondus, notamment dans les expressions courantes. La distinction se fait selon l’idée que l’on veut exprimer : un déplacement ou un état.

• Aller : Utilisé pour exprimer un déplacement ou un mouvement. Il est suivi soit d’un complément de lieu, soit d’un infinitif pour décrire une action en déplacement.
  • Exemple 1 : Je suis allé au restaurant.
    • Ici, « aller » exprime un mouvement vers un lieu (le restaurant).
  • Exemple 2 : Il est allé faire des courses.
    • Le verbe est suivi de l’infinitif « faire », montrant un mouvement lié à une activité.
• Être : Exprime un état ou une situation statique, souvent suivi d’un adjectif ou d’un participe passé.
  • Exemple 1 : J’ai été malade la semaine dernière.
    • Ici, « être » est utilisé pour décrire un état temporaire (la maladie).

À retenir : Utilisez « aller » pour exprimer un déplacement et « être » pour décrire une situation ou un état.

5. L’accord de « demi »

Le mot « demi » peut être source de confusion en raison de ses règles d’accord particulières. Son placement dans la phrase, ainsi que le mot qu’il accompagne, influencent sa forme.

• Devant un nom ou un adjectif : « Demi » reste invariable.
  • Exemple 1 : Il est en retard d’une demi-heure.
    • « Demi » est invariable car il est placé devant le nom « heure ».
  • Exemple 2 : J’ai deux demi-frères.
    • Ici, « demi » précède « frères » et reste donc invariable.
• Après un nom : « Demi » s’accorde en genre avec le nom, mais reste au singulier.
  • Exemple 1 : Le train a deux heures et demie de retard.
    • « Demie » s’accorde ici en genre avec « heures » mais reste au singulier.
  • Exemple 2 : Il a pris trois mois et demi de vacances.
    • « Demi » reste au singulier et s’accorde en genre avec « mois ».

À retenir : « Demi » est invariable devant un nom, mais s’accorde en genre lorsqu’il suit un nom.

6. L’orthographe du verbe « appeler »

Le verbe « appeler » est souvent mal orthographié en raison de l’hésitation entre un « l » ou deux « ll ». Heureusement, une astuce simple peut vous aider à ne plus faire d’erreur : écoutez le son du mot.

• Règle :
  • Si vous entendez le son [ə] (comme dans « je ») ou le son de la voyelle muette, alors on utilise un seul « l ».
    • Exemple : Nous avons appelé la police.
      • Ici, le son [ə] ne justifie pas l’ajout d’un deuxième « l ».
  • Si vous entendez le son [ɛ] (comme dans « père »), alors le verbe s’écrit avec deux « l ».
    • Exemple : Il s’appelle Jean.
      • Ici, le son [ɛ] nécessite l’écriture avec deux « l ».

Astuce : Cette règle s’applique aussi aux verbes « rappeler » et « s’appeler ». En cas de doute, écoutez le son et choisissez l’orthographe correspondante.

7. Après que : l’indicatif obligatoire

La locution « après que » prête souvent à confusion. En effet, contrairement à « avant que », qui demande le subjonctif pour exprimer une éventualité, « après que » exige l’indicatif. Cela s’explique par le fait que l’action introduite par « après que » est certaine, passée ou inévitable.

• Exemples :
  • Vous pourrez commencer après que vous aurez rempli ce questionnaire.
    • L’action de remplir le questionnaire est une condition préalable, mais certaine.
  • C’est arrivé après que je suis parti.
    • Le départ est un fait accompli et concret, d’où l’utilisation de l’indicatif « suis parti ».

Astuce : En cas de doute, souvenez-vous que l’indicatif est obligatoire après « après que », contrairement à « avant que » qui demande le subjonctif.

8. L’accord de l’adverbe « tout »

L’adverbe « tout » peut être source de confusion dans les phrases, car il peut être invariable ou s’accorder en fonction de l’adjectif qu’il accompagne.

• Règle générale :
  • Quand « tout » signifie « très » ou « complètement », il reste invariable.
    • Exemple : Cette poupée est tout abîmée.
      • Ici, « tout » signifie « complètement », il est donc invariable.
  • Exception : Si « tout » est suivi d’un adjectif féminin commençant par une consonne ou un « h » aspiré, il s’accorde avec l’adjectif en genre et en nombre.
    • Exemple : Cette poupée est toute neuve.
      • Ici, « toute » s’accorde avec « neuve » car l’adjectif commence par une consonne.

Astuce : Remplacez « tout » par « très » ou « complètement » pour vérifier s’il doit rester invariable.

9. Accord des adjectifs de couleur

L’accord des adjectifs de couleur est complexe en français, car il dépend de l’origine de la couleur et de sa fonction dans la phrase.

• Règle générale :
  • Quand la couleur est un adjectif simple (bleu, vert, rouge…), elle s’accorde en genre et en nombre.
    • Exemple : Elle a acheté des chaises vertes.
  • Quand l’adjectif de couleur provient d’un nom de chose ou d’objet (comme marron, orange, olive), il est invariable.
    • Exemple : Elle porte des chaussures marron.
      • Ici, « marron » fait référence à la châtaigne et reste donc invariable.
• Exceptions : Quelques adjectifs de couleur comme rose, mauve, pourpre, châtain, vermeil s’accordent toujours.
  • Exemple : Elle a choisi des rideaux roses.

Astuce : Si l’adjectif de couleur est associé à un nom d’objet ou d’animal, laissez-le invariable.

10. Leur ou leurs ?

Il est courant de confondre « leur » et « leurs », mais la différence est facile à maîtriser avec cette règle simple.

• Règle :
  • Leur est un pronom complément invariable lorsqu’il est placé devant un verbe.
    • Exemple : Il leur a donné un conseil.
      • Ici, « leur » est invariable car il est un pronom devant le verbe « a donné ».
  • Leurs est un adjectif possessif qui s’accorde avec le nom qu’il accompagne. S’il y a plusieurs objets ou plusieurs possesseurs, on écrit « leurs ».
    • Exemple : Ils ont passé leurs vacances en Espagne.
      • « Leurs » s’accorde avec le nom « vacances » car il désigne plusieurs éléments.

Astuce : Si « leur » est suivi d’un verbe, il est invariable. S’il est suivi d’un nom, accordez-le en nombre avec le nom.

11. Accord des participes passés « fait » et « laissé »

Les participes passés « fait » et « laissé » posent souvent problème lorsqu’ils sont suivis d’un verbe à l’infinitif. Dans ces cas-là, ils restent invariables.

• Règle :
  • Quand « fait » ou « laissé » est suivi d’un infinitif, ils restent invariables, même si un complément d’objet direct (COD) est placé avant.
    • Exemple 1 : Ils se sont fait critiquer.
      • Ici, « fait » reste invariable même si le sujet est « ils », car il est suivi de l’infinitif « critiquer ».
    • Exemple 2 : Les rideaux qu’ils ont fait installer sont très beaux.
      • « Fait » reste invariable bien que le COD (« que » pour « les rideaux ») précède le verbe.

Astuce : Dès que « fait » ou « laissé » est suivi d’un infinitif, laissez-le invariable.

12. L’accord de « vingt » et « cent »

Les nombres « vingt » et « cent » s’accordent seulement dans des conditions précises.

• Règle :
  • Vingt et cent s’accordent en nombre quand ils sont multipliés et ne sont pas suivis d’un autre nombre.
    • Exemple : Il a dépensé deux cents euros.
      • Ici, « cent » est multiplié par 2 et n’est pas suivi d’un autre chiffre, donc il prend un « s ».
  • Si vingt ou cent est suivi d’un autre nombre, ils restent invariables.
    • Exemple : Elle a fêté ses quatre-vingt-quatre ans.
      • Ici, « vingt » est suivi du chiffre « quatre », donc il reste invariable.

Astuce : Si « vingt » et « cent » sont multipliés mais isolés, ajoutez un « s ». S’ils sont suivis d’un autre nombre, laissez-les invariables.

13. Quelque(s) et Quel(les) que

Les expressions « quelque(s) » et « quel(les) que » peuvent être confondues, car elles semblent similaires mais leur sens et leur orthographe diffèrent selon le contexte.

• Règle :
  • Quelque : S’écrit en un seul mot et est utilisé devant un adjectif, un nom ou un adverbe pour exprimer « quelques » (quantité) ou « environ ».
    • Exemple : Il n’en a parlé qu’à quelques personnes.
      • Ici, « quelques » exprime une quantité indéterminée, donc il s’écrit en un seul mot avec un « s ».
  • Quel que : S’écrit en deux mots lorsqu’il est suivi du verbe être conjugué au subjonctif, et s’accorde avec le nom auquel il se rapporte.
    • Exemple : Quel que soit le prix, je n’achèterai pas cette maison.
      • Ici, « quel que » est suivi du verbe « être » (soit) et s’accorde avec « prix ».

Astuce : Si « quelque » exprime une quantité, écrivez-le en un seul mot. Si « quel que » est suivi de « être », séparez-le en deux mots et faites l’accord.

14. « Se rappeler » et « se souvenir » : différence d’usage

Les verbes « se rappeler » et « se souvenir » sont souvent confondus car ils expriment tous deux le fait de se remémorer quelque chose. Cependant, leur construction diffère.

• Règle :
  • Se rappeler : Ce verbe se construit sans préposition et accepte un complément d’objet direct (COD). On peut remplacer le complément par un pronom direct.
    • Exemple : Elle se le rappelle.
      • Ici, le complément direct « le » remplace le COD, donc le verbe ne nécessite pas de « de ».
  • Se souvenir : Ce verbe se construit toujours avec la préposition « de » et accepte un complément indirect, remplacé par le pronom « en ».
    • Exemple : Elle s’en souvient très bien.
      • Ici, « en » remplace le complément indirect introduit par « de ».

Astuce : Si vous pouvez remplacer le complément par un pronom direct (le, la, les), utilisez « se rappeler ». Si le complément devient « en », utilisez « se souvenir ».

15. Les adjectifs « bel », « nouvel » et « vieil »

Les adjectifs « beau », « nouveau » et « vieux » changent de forme lorsqu’ils sont placés devant un nom masculin commençant par une voyelle ou un « h » muet. Cela a pour but d’améliorer l’euphonie de la phrase.

• Règle :
  • Beau devient bel devant un nom masculin commençant par une voyelle ou un « h » muet.
    • Exemple : Il admire ce bel arbre.
      • Ici, « bel » est utilisé au lieu de « beau » pour éviter une dissonance avec la voyelle « a » de « arbre ».
  • Nouveau devient nouvel dans les mêmes conditions.
    • Exemple : Ce nouvel appartement est magnifique.
      • « Nouvel » est utilisé pour adoucir la transition avec le « a » de « appartement ».
  • Vieux devient vieil devant un nom masculin commençant par une voyelle ou un « h » muet.
    • Exemple : Ce vieil homme est très respecté.
      • Ici, « vieil » est utilisé pour éviter la dissonance entre « vieux » et « homme ».

Astuce : Devant une voyelle ou un « h » muet, préférez les formes « bel », « nouvel » et « vieil » pour une meilleure sonorité.

16. Les adjectifs possessifs devant un nom féminin

En français, les adjectifs possessifs « ma », « ta » et « sa » deviennent « mon », « ton » et « son » lorsqu’ils sont placés devant un nom féminin commençant par une voyelle ou un « h » muet. Cette règle d’euphonie permet de faciliter la prononciation et d’éviter une succession de voyelles.

• Règle :
  • Exemple 1 : Je suis passé devant mon ancienne école.
    • Ici, « école » est un nom féminin commençant par une voyelle, donc on utilise « mon » au lieu de « ma ».
  • Exemple 2 : Il aime beaucoup ton idée.
    • « Idée » est un nom féminin qui commence par une voyelle, donc on utilise « ton » au lieu de « ta ».

Astuce : Devant une voyelle ou un « h » muet, utilisez « mon », « ton » et « son » pour éviter une dissonance sonore.

17. À ou chez ?

La préposition « à » et l’expression « chez » ne sont pas interchangeables, car elles servent à indiquer des types de lieux différents. Il est important de bien les différencier pour éviter des erreurs de sens.

• Règle :
  • À : Utilisé devant un nom de lieu inanimé (ne désignant pas une personne).
    • Exemple : Il est allé au garage.
      • Ici, « garage » est un lieu inanimé, donc on utilise « à » (contracté en « au » avec « le »).
  • Chez : Utilisé devant un nom de lieu désignant une personne (ex. : un nom de profession, un pronom personnel, un nom propre).
    • Exemple : Je vais chez le coiffeur.
      • Ici, « coiffeur » désigne une personne, donc on utilise « chez ».

Astuce : Si le lieu fait référence à une personne ou une profession, utilisez « chez ». Sinon, préférez « à ».

18. La règle M B P

En français, lorsque la lettre « n » est suivie des lettres m, b ou p, elle se transforme en « m ». Cette règle orthographique vise à faciliter la prononciation. Vous pouvez vous souvenir de cette règle en pensant au joueur de football Mbappé.

• Règle :
  • Exemple 1 : J’ai emporté ton manteau par erreur.
    • Ici, « emporter » s’écrit avec « m » car il précède un « p ».
• Exceptions : Il existe quelques exceptions où la lettre « n » reste inchangée, comme dans les mots bonbon, bonbonne, bonbonnière, embonpoint, et néanmoins.

Astuce : Devant m, b, et p, remplacez le « n » par un « m » sauf pour les exceptions mentionnées.

19. Concordance des temps avec « si »

La conjonction « si » pose souvent problème lorsqu’elle est suivie d’un verbe au conditionnel. En français, il existe des concordances de temps spécifiques à respecter pour exprimer des hypothèses.

• Règles des hypothèses :
  1. Hypothèse sur le futur : Si + présent + futur simple.
     • Exemple : S’il fait beau demain, j’irai à la plage.
       • Ici, on parle d’une condition probable dans le futur.
  2. Hypothèse sur le présent : Si + imparfait + conditionnel présent.
     • Exemple : Si j’étais riche, je voyagerais partout dans le monde.
       • Cette phrase exprime une hypothèse irréaliste sur le présent.
  3. Hypothèse sur le passé : Si + plus-que-parfait + conditionnel passé.
     • Exemple : Si j’avais su, je ne serais pas venu.
       • On exprime ici un regret ou une hypothèse impossible dans le passé.

Astuce : Ne mettez jamais un conditionnel après « si ». Utilisez les concordances de temps pour exprimer correctement les hypothèses.

20. Visiter et rendre visite

Les verbes « visiter » et « rendre visite » sont souvent mal employés, car ils se ressemblent mais ne s’utilisent pas de la même manière.

• Règle :
  • Visiter : Utilisé pour un lieu ou un monument. On visite une ville, un musée ou un pays.
    • Exemple : Je suis allé visiter Paris.
      • Ici, « Paris » est une ville, donc on utilise « visiter ».
  • Rendre visite : Utilisé pour une personne. On rend visite à un proche ou à une connaissance.
    • Exemple : Elle a rendu visite à ses parents.
      • Ici, on parle de parents, donc on utilise « rendre visite ».

Astuce : Pour les lieux et monuments, utilisez « visiter ». Pour les personnes, préférez « rendre visite à ».